Articles de cet auteur
Oct 11 2023
Tous dans la rue le 13 octobre 2023 !
Belfort 10h Maison du peuple
Besançon 14h Parking Battant
Dole 10h30 Place de la sous-préfecture
Lons le saunier 15h Place de la liberté
Montbéliard 14h au Champ de Foire
Saint Claude 10h30 à la sous-préfecture
Vesoul 10h place des Allées
Le tract au format PDF <ici>
Juin 05 2023
#Touche Pas à Mon Lycée Pro
Le Lycée Professionnel Tristan Bernard en sursis !
Le 4 mai 2023, le président de la République a annoncé une nouvelle réforme de la
voie professionnelle qui a fait l’effet d’une bombe.
Cette annonce a choqué la communauté éducative du L.P Tristan Bernard.
Cette réforme se traduirait dans l’établissement par la fermeture des filières
tertiaires : accueil, commerce, vente, gestion administration.
Si les décisions sont actées, 80% des formations de notre lycée seraient fermées.
Les élèves qui envisageaient une poursuite d’étude dans le tertiaire n’auraient plus
de lycée à proximité pour les accueillir.
Les élèves n’ayant pas accès aux voies générales devront partir de force dans les
filières de l’industrie.
L’orientation d’un adolescent du secteur de Besançon, comme ailleurs serait faite par
des choix politiques.
Nous n’acceptons pas ce choix radical.
Nous n’acceptons pas ce plan social pour la communauté éducative.
Le fait d’enseigner en lycée professionnel est un véritable choix de carrière.
Une reconversion en collège ou comme professeur des écoles ne s’improvise pas.
Quel manque de respect, pour la formation de chacun d’entre nous.
Ce mépris affiché, nous oblige à réagir.
Nous serons en grève le mardi 6 juin 2023 à l’appel de l’intersyndicale de la voie
professionnelle.
Décision de l’AG du 30 mai 2023
Lycée professionnel T. Bernard
Fév 23 2023
REFORME DES RETRAITES, C’EST EN MARS QUE NOUS GAGNONS !
Depuis le 19 janvier, la mobilisation et les grèves contre la réforme Macron des retraites connaissent une réussite exceptionnelle rassemblant des millions de personnes partout en France. Dans tous les secteurs, du privé comme du public, les salarié·es et les retraité·es, mais aussi la jeunesse, sont très largement mobilisé·es contre ce projet réactionnaire. Cette immense contestation n’a qu’un objectif : refuser la retraite à 64 ans et l’allongement des carrières ou la diminution déguisée des pensions. Pour faire plier le gouvernement, uniquement soutenu par le patronat, nous n’avons plus d’autre choix que d’amplifier à nouveau cette mobilisation et de durcir le ton.
Dès le 7 mars, la CGT Éduc’action appelle à nouveau les personnels à se mobiliser très largement pour mettre à l’arrêt toute l’Éducation nationale. Elle les appelle aussi à décider des formes de reconduction de la grève dès ce 7 mars, avec entre autre, la participation à la grève féministe du 8 mars. À nous de gagner le retrait de ce projet rétrograde et d’imposer nos revendications.
Tract-retraites-7-marsTélécharger le tract ICI
Tract-Salaires-fev-23Télecharger le tract ICI
Jan 14 2023
ENSEMBLE POUR LA RETRAITE A 60 ANS
EN GREVE INTERPROFESSIONNELLE LE 19 JANVIER
En 1982, l’âge de la retraite était fixé à 60 ans pour 37,5 ans de cotisation (5 ans plus tôt pour les catégories actives). Depuis les premières contre-réformes de 1993, on est passé à 40 ans de cotisation et un allongement progressif vers 43 ans (réforme Touraine) avec un départ à 62 ans minimum…
À chaque fois, ces régressions sociales nous ont été présentées comme absolument nécessaires afin de sauver définitivement le système de retraite… Aujourd’hui, on nous ressert les mêmes arguments fallacieux pour imposer un report de l’âge de départ à 64 ou 65 ans et/ou un allongement de la durée de cotisation.
Les mêmes recettes provoquent les mêmes dégâts : destruction du système des retraites, appauvrissement des retraité·es, précarité du marché de l’emploi…
MANIFESTATION :
BESANÇON, à 14h, Place de la Révolution
BELFORT : Manifestation – 10h00 – Maison du Peuple
DOLE : 10h30 – Avenue Lahr
LONS LE SAUNIER : 15h00 – Place de la liberté
MONTBÉLIARD : Manifestation – 14h – Champ de Foire
SAINT- CLAUDE : Manifestation – 10h00 – Rue de Rottenbourg
VESOUL : Rassemblement à 9h00 sur le pont de la nationale 19 (à hauteur du Cora), puis manifestation jusqu’au rond-point de la Vaugine, puis direction l’Hôpital de Vesoul
Déc 07 2022
Élections Professionnelles 2022 :
- Des positions et revendications communes.
Malgré les différences nées de l’histoire du mouvement syndical, nous, SUD Éducation et la CGT Éduc’Action,
partageons une culture commune, tels notre vision interprofessionnelle du syndicalisme ou notre programme revendicatif qui privilégie le collectif face aux intérêts personnels.
Nous promouvons ensemble, la conception d’un travail non destructeur mais créateur, un progrès social pour tous.
Nous militons notamment pour la suppression du PPCR (des primes à la tête du client ?), du jour de carence et une réelle revalorisation de nos salaires. - Une action dans les mouvements, les établissements, les instances.
Ces positions nous conduisent souvent à être ensemble dans les mouvements, dans les appels, que ce soit au niveau local ou national.
Des listes intersyndicales sont déjà élues dans les établissements.
Le fonctionnement démocratique à l’intérieur de nos syndicats et la volonté farouche de défendre tous les salarié-es fondent notre quotidien de militant syndical. Nous veillons surtout à ce que les principes d’équité et de justice soient effectifs, tant pour la mobilité que pour les rémunérations.
Nous intervenons aussi fréquemment aux cotés des personnels précaires et non titulaires, qui ne doivent pas être les variables d’ajustement et plus généralement pour résorber la précarité dans l’EN. - Plus de listes pour plus de salariés de l’EN représentés.
Les modalités du scrutin pour ces élections professionnelles ont imposé des contraintes favorisant principalement lessyndicats qui pratiquent l’accompagnement des réformes en se contentant d’en corriger quelques traits. En travaillant à l’élaboration de listes communes dans tous les corps de l’Éducation Nationale, Sud Éducation et la CGT-Éduc’Action entendent représenter plus de salarié-es, être encore plus proches des personnels et de leurs préoccupations. - Plus de lisibilité et de représentativité contre toute politique libérale.
Les réformes libérales qui touchent l’EN ne sauraient être combattues sans les salarié-es. Un front uni nous semble nécessaire pour faire reculer le gouvernement, pour porter la parole de ceux qui font l’éducation et qui la vivent au quotidien. Ce front était déjà à l’œuvre au mois de septembre dernier contre la réforme de l’enseignement professionnel.
Ce combat contre les atteintes aux intérêts des élèves et des personnels, nous entendons le prolonger dans tous les secteurs de l’EN, face à la réforme des lycées généraux, des services administratifs, qui conduisent, pour la plupart, à des suppressions de postes, à un alourdissement des tâches confiées aux salarié-es. Au final cela se traduit pour les élèves
par une sélection abusive et un rejet des plus démunis.
Nov 21 2022
1er degré : Trop c’est trop… Redonnons du sens à notre métier
Réformes, loi d’orientation, « petit livre orange », injonctions contradictoires, changements de rythmes, projets éducatifs territoriaux, APC, socle commun et fondamentaux, INSPE, chute des recrutements et job dating…
Au cours des dernières années, les enseignant·es ont vu leur métier et leurs conditions d’exercice se transformer à vitesse vertigineuse avec le sentiment grandissant de ne plus rien maîtriser, d’en perdre le sens et d’en être dépossédé.es.
Enseigner est un métier qui s’apprend…
C’est pourquoi nous voulons un recrutement par concours à Bac+3 avec une formation professionnalisante rémunérée de 2 ans validée par un Master.
La formation continue doit impérativement répondre aux besoins et attentes des personnels et non aux injonctions
ministérielles. D’autre part, chaque école doit pouvoir décider, par équipe, de son propre
plan de formation. Il doit pouvoir intégrer non seulement les questions pédagogiques,
didactiques, culturelles ou disciplinaires mais aussi celles liées à la santé et au bien être des
personnels.
Retrouver du collectif et le pouvoir de décider ensemble
Le travail en équipe est un des moyens de faciliter le fonctionnement des écoles et la prise en charge des élèves.
Pour lutter contre la compétition ou l’exclusion, il nous faut développer la coopération et la construction collective de
règles, seuls moyens de lutter contre la soumission qui gangrène nos métiers.
Cela passe par une animation collégiale des équipes, gage de réflexions et de pratiques communes et au final
d’épanouissement professionnel des enseignant.es.